EGYPTE : L’HISTOIRE DE LA TOMBE DU CONFIDENT DU PHARAON

Une équipe d’archéologues a récemment mis au jour les restes d’une petite chapelle et d’un tombeau lors d’une fouille effectuée près d’une pyramide à Abousir, en Égypte. Les chercheurs ont trouvé le sarcophage de l’homme qui aurait probablement été le « seul ami du pharaon ». Le tombeau aurait été pillé dans l’antiquité. Une statue comportant des inscriptions sur l’identité du prêtre égyptien est toutefois restée intacte.

Les fouilles ont été réalisées par des archéologues de l’Institut tchèque d’égyptologie, basé à l’Université Charles de Prague.

Menée par Miroslav Bárta, professeur à l’institut, l’équipe coopère avec le Ministère égyptien des Antiquités. À l’heure actuelle, les scientifiques sont en train de chercher la momie de Kaires, le confident du Pharaon.

La découverte a été annoncée le 2 octobre 2018. Les chercheurs ne sont pas encore en mesure de délibérer sur l’identité exacte du Pharaon que Kaires avait servi. Ils ignorent également s’il était l’unique ami d’un seul ou de deux Pharaons.

Le gardien du secret de la Maison du Matin

D’après les inscriptions, Kaires n’était pas seulement « l’unique ami du roi ». En lisant les inscriptions, les archéologues ont constaté que d’autres titres lui ont été décernés.

Ainsi, il était « le gardien du secret de la Maison du Matin ». D’après les chercheurs, c’était le lieu où le roi s’habillait, prenait son petit déjeuner et passait une grande partie de sa matinée.

Ce n’est pas tout. Kaires, probablement l’un des hommes les plus respectés de son époque, était « l’inspecteur des prêtres servant dans les complexes pyramidaux ». Il était aussi chargé de la surveillance de tous les biens appartenant au roi, mais « avant tout de la Maison de la Vie ».

Cette dernière était une grande bibliothèque sacrée où une gamme de connaissances sur l’antiquité Égyptienne était conservée sous la forme de papyrus.

Un enterrement digne d’un Pharaon

À en juger par les soins apportés à son enterrement, Kaires détenait certainement une position prestigieuse dans la hiérarchie sociale de son temps. Les experts ont été surpris de voir que la base de la chapelle a été faite en bloc de basalte, alors que ce matériau était uniquement réservé aux Pharaons. Ils souligné que ce « gardien des secrets » était inhumé dans un lieu réservé exclusivement aux membres de la famille royale et aux plus hauts dignitaires de l’État.

Les chercheurs ont avancé l’hypothèque que Kaires aurait probablement servi Neferirkare dont le règne s’étendait entre 2446 à 2438 av. J.-C. La tombe a été retrouvée à proximité du complexe appartenant à celui-ci. Cependant, son prédécesseur, Sahure, occupait également le même site.

 

(source : http://www.fredzone.org)

« Servir les dieux d’Egypte » : des trésors du Louvre au musée de Grenoble

Depuis le 25 octobre et jusqu’au 27 janvier 2019, le Musée de Grenoble propose une exposition événement dédiée à l’Égypte antique. « Servir les dieux d’Egypte » rassemble, en plus du riche fonds grenoblois, 200 œuvres prêtées par le Musée du Louvre. Immersion dans les coulisses de cette exposition avant la plongée dans l’influente ville de Thèbes, il y a 3000 ans.

Le musée de Grenoble possède une remarquable collection d’antiquité égyptienne : près de 400 pièces dont 12 cercueils découverts dans la nécropole de Thèbes. Elle témoigne d’une fascination de longue date de l’Egypte chez les élites grenobloises. C’est d’ailleurs autour de ces pièces d’exception que s’articule l’exposition « Servir les Dieux d’Égypte. Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d’Amon à Thèbes ». Mais avant le coup d’envoi de l’exposition le 25 octobre, découverte des coulisses de l’installation et petit cours d’histoire pour comprendre le trait d’union qui relie l’Egypte à Grenoble.

 

L’attrait de Grenoble pour l’Egypte antique

C’est grâce à l’enthousiasme pour l’Egypte ancienne de l’élite grenobloise que le musée de Grenoble s’est doté d’un tel patrimoine. Les frères Champollion, Jean-François et Jacques-Joseph – les pères de l’égyptologie moderne – y ont largement contribué. Le comte de Saint-Ferriol, un passionné d’Egypte s’est également attelé à l’enrichir. Parti en expédition dans les années 1840, il rentrera du pays des pharaons avec des caisses entières d’objets, achetés sur place. Après sa mort en 1916, c’est son fils qui en léguera une partie au musée de Grenoble.

En attendant, certaines pièces maîtresses de l’exposition, comme le cercueil de Nehem Simontou ou celui de Psametik doivent quitter leurs vitrines pour faire l’objet de retouches ou restauration. Une belle mise en valeur et une chance pour les visiteurs qui vont découvrir des pièces rares.

Le Musée du Louvre associé à l’exposition

Le musée parisien est pleinement associé à l’exposition « Servir les Dieux d’Égypte. 200 pièces, dont certains trésors n’avaient jamais quitté les lieux. Pour l’heure, toute une équipe s’attelle au transfert des pièces. Marc Etienne, le conservateur du département des antiquités égyptiennes supervise les opérations. Le moment est délicat, le moindre choc peut altérer le bois ou la surface décorée des cercueils. Mais avant d’être soigneusement emballées, les pièces font l’objet d’une inspection très minutieuse.

A Grenoble, on peaufine les écrins qui doivent accueillir les pièces. Un plateau de 1000 m² divisé en plusieurs périodes, symbolisées par différentes couleurs. Les conservateurs ont dû relever un défi de taille, technique celui-là comme penser au type de peinture, construire des abris spécifiques pour les papyrus, ajuster l’hygrométrie, la lumière…

Le musée de Grenoble en pleine transformation

Pour la première fois, le musée a fait appel à une scénographe, Cécile Degos. Pour présenter au mieux 273 antiquités tout en respectant une cohérence historique. Une harmonie scénographique est nécessaire. Un travail titanesque qui demande aussi de respecter certains impératifs, comme la sécurité. Pour sublimer une pièce et faire apparaître ses moindres détails, les éclairagistes doivent maîtriser des techniques très pointues. L’emplacement des œuvres qui doivent arriver prochainement est déjà défini, mais certains ajustements de dernière minute s’imposent.

Le prêt du Louvre arrive à Grenoble

La cargaison du Louvre vient d’arriver. A peine sortis de leurs caisses, les pièces font l’objet d’attention particulière. Chaque objet est examiné à la loupe, à l’instar de Soutimès, le chef des scribes de la maison d’Amon. Au musée du Louvre, les trois éléments qui constituent son cercueil sont superposés. Au musée de Grenoble, une autre présentation a été pensée, pour que le visiteur admire les moindres détails des motifs peints il y a 3000 ans.

Cette exposition qui a nécessité près d’un an de préparation, nous éclaire sur cette adoration sans faille des dieux. Elle détaille aussi la place et le rôle prépondérant des femmes, des adoratrices et des chanteuses, explique l’importance des prêtres qui occupaient les plus hautes fonctions politiques. Une immersion donc, à l’intérieur du fonctionnement de la vie du temple de Karnak, le plus grand d’Egypte, bien loin des grandeurs des pyramides et du luxe des pharaons. Une exposition qui en somme, raconte une autre Egypte, toute aussi passionnante et mystérieuse.

INFOS PRATIQUES

SERVIR LES DIEUX D’ÉGYPTE. DIVINES ADORATRICES, CHANTEUSES ET PRÊTRES D’AMON À THÈBES
Musée de Grenoble
5 Place de Lavalette – GRENOBLE
Du 25 octobre au 27 janvier 2019
De 10h à 18h30 sauf les 1er janvier et 25 décembre / Fermé le mardi
Plein tarif : 10 €, Tarif réduit : 8 €.

 

(source : https://culturebox.francetvinfo.fr)

Tessé : la galerie égyptienne joliment rénovée

Au musée de Tessé, l’espace dédié à l’Égypte antique a été entièrement restauré et enrichi de nouvelles pièces. Ce souterrain magique rouvre ses portes au public.

Fermée pendant un an pour cause de rénovation, la galerie égyptienne du musée de Tessé rouvre ses portes au public. Les travaux ont permis de restaurer la collection et de moderniser les salles, aménagées dans un espace souterrain de 600m2 : éclairage, accessibilité des personnes handicapée, audioguide, information aux visiteurs, avec l’arrivée du multimédia (vidéo, borne interactive, animation 3D)…

Tombeau reconstitué

La présentation des collections a été repensée, en lui donnant davantage de cohérence et une complémentarité avec les scènes représentées dans la reconstitution des tombes, pièces maîtresses de la galerie. Deux ensembles uniques en Europe : les reconstitutions, grandeur nature, des tombes de la reine Nefertari, épouse de Ramsès II, et de Sennéfer, gouverneur de Thèbes sous le pharaon Amenhotep II. La première, qui remonte à 1250 avant J.-C., est considérée comme une des plus belles et des mieux conservées de la Vallée des reines.

Ces pièces se découvrent en arpentant les « demeures d’éternité », tombeaux reconstitués pour ressembler au maximum aux originaux : même volume, même décor mariant scènes dessinées et hiéroglyphes.

120 pièces de collection

La galerie accueille aussi 120 pièces de collection. 70 proviennent de la collection d’archéologie égyptienne du musée, notamment un ensemble remarquable de sarcophages et enveloppes momiformes, dont la fameuse momie passée récemment sous un scanner de l’hôpital, ainsi que des stèles, une barque funéraire, des vases canopes, des objets rituels de la vie quotidienne…

S’y ajoutent une cinquantaine d’oeuvres prêtées par le musée du Louvre : statuettes de divinités, outils de sculpteur, fragment de papyrus du Livres des morts, coffret peint contenant des serviteurs funéraires, poteries pour le stockage d’aliments dans les tombes, amulettes…

« Nous avons choisi des objets qui ont un sens pour comprendre les rites et l’art funéraire, la conception égyptienne de la mort », résume François Arné, directeur des musées du Mans, en soulignant le rôle important du mobilier, qui permet au mort de bénéficier, dans l’au-delà, d’un confort et de moyens de subsistance comparables à ceux de la vie terrestre. « L’exposition montre aussi que les Égyptiens avaient un grand amour de la vie. Tous ces objets, c’est une manière de continuer à faire vivre le défunt. »

Musée de Tessé, 2, avenue de Paderborn. Tél. 02 43 47 38 51. Tarifs : de 2,50 € à 5 €. Demi-tarif le dimanche et les jours fériés. Gratuit pour les moins de 18 ans, demandeurs d’emploi étudiants de moins de 26 ans. Ouvert du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; samedi, dimanche et vacances scolaires de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h.

 

(source : Ouest France)

Le mystère de la méthode de construction des pyramides enfin levé ?

Les Égyptiens de l’Antiquité auraient utilisé l’ombre du soleil et les jours d’équinoxe pour aligner leurs pyramides sur les points cardinaux, croit savoir un chercheur.

 

L’archéologue américain Glen Dash a conclu que l’alignement des façades de ces monuments sur les points cardinaux a été rendu possible par l’analyse du déplacement de l’ombre du soleil, écrit-il dans la revue Journal of Ancient Egyptian Architecture.

Les Égyptiens de l’Antiquité auraient pu utiliser l’équinoxe d’automne pour déterminer les points cardinaux d’une manière simple, selon lui.
En fait, les trois pyramides sont alignées avec une précision étonnante sur les quatre directions cardinales, déviant des points cardinaux d’une manière insignifiante.

 

                   Grande pyramide de Gizeh : une merveille imparfaite

 

L’équinoxe d’automne se produit à mi-chemin entre les solstices d’été et d’hiver, lorsque la longueur du jour et de la nuit est à peu près égale. Le dernier travail de Glen Dash montre qu’il est possible d’utiliser un gnomon, un instrument astronomique qui visualise par son ombre les déplacements du Soleil sur la voute céleste, pour déterminer la direction des points cardinaux.

 

     Des anomalies thermiques observées dans la pyramide de Khéops

Il a suivi la pointe de l’ombre du gnomon à intervalles réguliers, formant ainsi une courbe lisse. Il a croisé deux points de la courbe et a créé une ligne presque parfaite allant d’est en ouest.
En outre, la déviation minimale dans le sens antihoraire des trois pyramides se reflète dans l’écart de cette ligne par rapport à l’idéal des points cardinaux, a-t-il conclu lors de son expérience réalisée le 22 septembre 2016.

 

(source : sputnik news)

Découverte d’une cavité immense dans la pyramide de Khéops

Une énorme cavité vient d’être découverte au sein de la plus grande des pyramides du Caire. Une carrière ? Une chambre funéraire ? Les spécialistes s’interrogent.

Sa momie n’a jamais été retrouvée. Il a fait bâtir la plus haute des pyramides d’Egypte. Pourtant, du grand pharaon bâtisseur Kheops, il ne reste qu’une représentation minuscule : une statuette d’ivoire de quelques centimètres exposée au musée du Caire. Car, après sa mort, toutes les effigies à sa gloire auraient été détruites pour oublier son règne.

Pour mieux le connaître, il n’y a donc que sa pyramide. Or celle-ci vient de révéler une découverte fracassante : l’existence d’une double cavité, l’une sur son arête nord-est, longue de 30 m et aussi volumineuse qu’un Airbus A320, l’autre plus petite, derrière la façade nord.

« On savait que l’équipe du projet Scan Pyramids avait détecté deux cavités artificielles, mais on pensait qu’il s’agissait de deux petites pièces. Même si cette cavité est vide, en soi c’est déjà formidable comme découverte », s’enthousiasme l’égyptologue Amandine Marshall.

C’est en sondant pendant deux ans — à distance d’abord par le biais de caméras infrarouges pour mesurer les écarts de température entre le vide et le plein, puis en bombardant l’édifice de particules, les muons — que les scientifiques sont tombés sur ce « big void » (grand vide), une découverte qui a fait l’objet d’une publication, hier, dans la revue « Nature ». Et pour que leurs résultats soient incontestables, ils ont utilisé trois techniques différentes de muographie.

Mais pourquoi ce vide ? S’agit-il d’un espace qui a servi à stocker et à acheminer des milliers de blocs de pierre pour la construction de l’édifice ? Erigée il y a quatre mille cinq cents ans, Kheops continue du haut de ces 45 siècles d’existence à défier les lois de l’architecture malgré deux cent soixante ans d’exploration.

Toujours davantage de questions

Comment ses bâtisseurs ont-ils réussi à assembler aussi impeccablement les 2,3 millions de blocs de pierre — dont certaines pèsent plus de 60 t — qui composent le colossal monument ? Ont-ils créé pour l’occasion des carrières à l’intérieur de la pyramide ? La cavité découverte pourrait en être une. A moins que celle-ci, située à 105 m du sol, corresponde à une chambre funéraire ? Pour Amandine Marshall, l’hypothèse n’est pas à exclure : « La chambre connue sous le nom de chambre du roi, et qu’on visite, n’était peut-être qu’un leurre pour dissuader les pillards. »

« Si c’est cela, l’exploit technique serait proprement prodigieux, car la chambre actuelle est déjà très haut placée », ajoute son confrère Pierre Tallet de l’université Paris-Sorbonne. Seule une exploration (peut-être à l’aide de petits robots) pourrait lever ce nouveau mystère autour de la dernière des Sept Merveilles de l’Antiquité à être encore debout.

 

(source : http://www.leparisien.fr) 

vingt-sept statues de Sekhmet retrouvées à Louxor !

Elles sont au nombre de vingt-sept. Vingt-sept, parfaitement conservées ou malmenées par le passage es millénaires, mais toujours fières. Fières car taillées dans du granit noir, roche fameuse pour sa grande solidité. Ces sculptures représentant la déesse lionne Sekhmet, issue du panthéon de l’Égypte antique, ont été retrouvées sur un chantier de fouilles à Louxor, a déclaré le Ministère égyptien des Antiquités.

Une sculpture retrouvée près de Louxor © Conseil suprême des Antiquités Égyptiennes, 2017

Il y a trois mille cinq cents ans, sur la rive occidentale de Thèbes, en Égypte, se dressait le Temple des Millions d’Années du pharaon Amenhotep III, bâtit au long de la XVIIIe dynastie ; mais il ne reste aujourd’hui rien du monument. Rien ? Ou presque. Demeurent, témoins muets de cette grandeur passée, deux colosses de dix-sept mètres de haut, taillés dans le quartzite.

Si ces deux sculptures défigurées sont bien connues des archéologues du monde entier, il semblerait que des secrets dormaient encore à leurs pieds. En effet, c’est à proximité directe des deux statues (appelés Colosses de Memnon) qu’une équipe d’archéologues égyptiens et européens a exhumé un ensemble de pas moins de vingt-sept statues !

Une déesse lionne très révérée

L’annonce a été faite, comme toujours dans ce pays du nord de l’Afrique, par le Ministère des Antiquités d’Égypte. Si la date précise de la découverte n’a pas été communiquée par le Ministère, on sait cependant que le groupe de vingt-sept sculptures ne comporte que des figurations de la déesse lionne Sekhmet.

La trouvaille a été réalisée dans le cadre d’un projet de conservations des rares vestiges du temple du pharaon Amenhotep III, puissant dirigeant de l’Égypte ancienne qui aurait régné entre 1391 et 1353 avant J-C. Ce plan de fouilles s’est étendu du 7 novembre dernier jusqu’à la fin du mois et c’est dans ce laps de temps relativement court que les statues ont été découvertes par les archéologues, comme l’a expliqué à l’AFP le directeur de la mission de fouilles, Hourig Sourouzian.

Sekhmet, puissante déesse personnifiant le soleil, protecteur et destructeur à la fois, était particulièrement révérée en Égypte antique. Très crainte pour ses colères brutales et inattendues, on lui rendait un culte particulier dans les temples.

La déesse Sekhmet, sculptée dans le granit noir © Wikimedia Commons

Selon les déclarations du secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités, Mostafa Waziri, certaines sculptures représentent la célèbre déesse assise sur un trône et tenant l’Ânkh, symbole de vie chez les égyptiens, de la main gauche. D’autres statues figurent la divinité mi-femme mi-lionne debout, tenant fermement le sceptre Ouas, symbole de la puissance divine, serré contre sa poitrine.

Malheureusement, l’état de conservation des œuvres est plus que variable. Celles qui se trouvaient enterrées le plus profondément sont dans un état superbe mais celles se trouvant dans les couches supérieures du sol ont hélas souffert du passage du temps. Plusieurs sont même brisées en divers morceaux. Les déesses ont été sculptées dans le granit noir, une roche particulièrement solide et qui a permis aux sculptures de résister au passage des millénaires. Certaines sculptures mesurent jusqu’à deux mètres de haut.

Un culte important

Ce n’est cependant pas la première fois que la mission archéologique chapeautée par Hourig Sourouzian découvre des sculptures de la déesse lionne. Depuis que son équipe travaille en Égypte, c’est-à-dire depuis 1998, il a communiqué au Ministère des Antiquités pas moins de 287 statues de Sekhmet ! Une preuve de plus que le culte rendu à cette divinité était particulièrement intense en Égypte antique.

 

(source : http://www.exponaute.com)

Un sarcophage singulier vient enrichir les collections égyptiennes du Met

Couvercle du sarcophage du prêtre Nedjemankh, carton, or, argent, résine, gesso, verre et bois, période ptolémaïque tardive (150-50 av. J.C.) © The Metropolitan Museum of Art, New York

La semaine dernière, le Metropolitan Museum de New York annonçait l’acquisition d’un sarcophage égyptien en carton doré, daté du Ier siècle avant notre ère. Son couvercle, richement orné, est dès à présent exposé dans les galeries d’antiquités égyptiennes du musée.

« D’une grande beauté, ce sarcophage est, de plus, tout à fait singulier, ce qui le rend extrêmement rare. Nous sommes très honorés de pouvoir l’accueillir au sein de nos collections », déclarait Daniel W. Heiss, président et directeur du Metropolitan Museum de New York, suite à l’acquisition de ce flamboyant vestige de l’Égypte ancienne, conservé dans une collection privée depuis 1971. Daté de l’époque ptolémaïque (ou hellénistique) tardive, ce sarcophage fut réalisé pour Nedjemankh, un prêtre du haut clergé attaché au temple du dieu à tête de bélier Hérychef, divinité tutélaire de l’antique cité d’Héracléopolis.

Ce sarcophage dit anthropoïde, c’est-à-dire imitant la forme du corps humain, présente sur sa surface extérieure un décor en relief particulièrement élaboré réalisé en gesso, un enduit à base de plâtre. Les scènes et les textes qui le composent ont pour fonction d’accompagner le défunt dans son voyage dans l’au-delà. Entièrement recouvert d’or, l’objet nous plonge au cœur de la symbolique antique de ce métal inaltérable qui évoque tout à la fois la chair des dieux, le soleil et la vie éternelle. Une inscription inédite sur le couvercle vient expliciter cet usage de l’or dans un contexte funéraire. Autre fait exceptionnel, l’intérieur du sarcophage abrite des feuillets d’argent destinés à protéger le visage du défunt ainsi qu’une représentation de Nout, déesse du ciel nocturne.

ÉGYPTE : DÉCOUVERTE DE LA TOMBE DE L’ORFÈVRE DU DIEU AMON

L’Égypte antique est une période de prédilection pour les archéologues. On ne cesse en effet de découvrir sur le territoire égyptien des tombeaux, des momies et des temples très anciens. Aujourd’hui, c’est la tombe d’un orfèvre du dieu Amon que les archéologues ont découverte sur place, près de Louxour plus exactement. Il s’agit du dieu majeur de la mythologie égyptienne.

Le caveau est constitué de plusieurs salles. Ces dernières contenaient presque toutes des momies et des statues. Selon les tests effectués, ces momies se trouvent là depuis 3 500 ans environ.

Depuis, les momies ont commencé à être datées et les sarcophages restaurés. Cette découverte permet d’en savoir davantage sur l’époque du nouvel empire.

Qui était-il ?

Il s’appelait Amenemhat, un nom porté par plusieurs pharaons et qui signifie littéralement « sous la responsabilité d’Amon ». Ce n’était pas seulement son travail, mais aussi, et surtout toute sa vie que l’orfèvre a consacrée au dieu Amon. Le bijoutier a vécu à l’époque du nouvel empire, soit à une période allant du 16e au 11e siècle av. J.-C..

La découverte a été faite par des archéologues dans la nécropole de Dra Aboul Naga, à proximité méridionale de Louxour. L’endroit est réputé pour avoir déjà permis plusieurs autres trouvailles de cette même importance, en l’occurrence des temples et des tombes anciens.

C’est le ministère des Antiquités qui a fait la déclaration le samedi 9 septembre 2017.

Ce qu’on a trouvé d’autre ce jour-là

À part Amenemhat, trois autres momies, celles d’une femme et de ses deux enfants, ont aussi été découvertes dans une autre salle de cette tombe. On y accède grâce à un couloir. L’égyptologue, Chérine Ahmed Chawqi, spécialiste des os, affirme d’après ses analyses que la femme a vécu pendant environ un demi-siècle.

Elle semblait atteinte d’une maladie bactérienne située au niveau de ses os.

Un autre passage mène à une troisième salle remplie de momies, de 150 petites statues funéraires et de masques. Les statues étaient taillées, soit dans le bois, la terre ou la roche calcaire. Ce même sépulcre contenait une statue de l’orfèvre, assis sur une chaise à côté de sa femme.

Elle portait une robe et était coiffée d’une perruque. Entre les époux se trouvait un portrait peint de leur fils.

La momie du musée du Mans va passer un scanner

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Il s’agit d’une jeune femme d’une vingtaine d’années. Sa mort remonte au Ier siècle après J-C. En octobre, une des momies du musée de Tessé révélera certains secrets grâce à l’imagerie médicale.

C’est une patiente inhabituelle qu’accueillera courant octobre – la date n’est pas encore fixée – le service radiologie du Centre hospitalier du Mans.

Il s’agira d’une des momies de la collection égyptienne du musée de Tessé, acquise en 1983 auprès d’un particulier.

Une jeune femme de deux mille ans… Cette dernière va passer un scanner.

« Cette momie avait été radiographiée dans les années 80. Le scanner va permettre une lecture plus fine. Nous pourrons avoir des informations sur des éléments anthropologiques (âge, condition physique), les raisons du décès de cette jeune femme ainsi que des informations sur le mode d’embaumement et de momification », souligne François Arné, conservateur des Musées du Mans.

 

source : www.presseocean.fr