« Servir les dieux d’Egypte » : des trésors du Louvre au musée de Grenoble

Depuis le 25 octobre et jusqu’au 27 janvier 2019, le Musée de Grenoble propose une exposition événement dédiée à l’Égypte antique. « Servir les dieux d’Egypte » rassemble, en plus du riche fonds grenoblois, 200 œuvres prêtées par le Musée du Louvre. Immersion dans les coulisses de cette exposition avant la plongée dans l’influente ville de Thèbes, il y a 3000 ans.

Le musée de Grenoble possède une remarquable collection d’antiquité égyptienne : près de 400 pièces dont 12 cercueils découverts dans la nécropole de Thèbes. Elle témoigne d’une fascination de longue date de l’Egypte chez les élites grenobloises. C’est d’ailleurs autour de ces pièces d’exception que s’articule l’exposition « Servir les Dieux d’Égypte. Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d’Amon à Thèbes ». Mais avant le coup d’envoi de l’exposition le 25 octobre, découverte des coulisses de l’installation et petit cours d’histoire pour comprendre le trait d’union qui relie l’Egypte à Grenoble.

 

L’attrait de Grenoble pour l’Egypte antique

C’est grâce à l’enthousiasme pour l’Egypte ancienne de l’élite grenobloise que le musée de Grenoble s’est doté d’un tel patrimoine. Les frères Champollion, Jean-François et Jacques-Joseph – les pères de l’égyptologie moderne – y ont largement contribué. Le comte de Saint-Ferriol, un passionné d’Egypte s’est également attelé à l’enrichir. Parti en expédition dans les années 1840, il rentrera du pays des pharaons avec des caisses entières d’objets, achetés sur place. Après sa mort en 1916, c’est son fils qui en léguera une partie au musée de Grenoble.

En attendant, certaines pièces maîtresses de l’exposition, comme le cercueil de Nehem Simontou ou celui de Psametik doivent quitter leurs vitrines pour faire l’objet de retouches ou restauration. Une belle mise en valeur et une chance pour les visiteurs qui vont découvrir des pièces rares.

Le Musée du Louvre associé à l’exposition

Le musée parisien est pleinement associé à l’exposition « Servir les Dieux d’Égypte. 200 pièces, dont certains trésors n’avaient jamais quitté les lieux. Pour l’heure, toute une équipe s’attelle au transfert des pièces. Marc Etienne, le conservateur du département des antiquités égyptiennes supervise les opérations. Le moment est délicat, le moindre choc peut altérer le bois ou la surface décorée des cercueils. Mais avant d’être soigneusement emballées, les pièces font l’objet d’une inspection très minutieuse.

A Grenoble, on peaufine les écrins qui doivent accueillir les pièces. Un plateau de 1000 m² divisé en plusieurs périodes, symbolisées par différentes couleurs. Les conservateurs ont dû relever un défi de taille, technique celui-là comme penser au type de peinture, construire des abris spécifiques pour les papyrus, ajuster l’hygrométrie, la lumière…

Le musée de Grenoble en pleine transformation

Pour la première fois, le musée a fait appel à une scénographe, Cécile Degos. Pour présenter au mieux 273 antiquités tout en respectant une cohérence historique. Une harmonie scénographique est nécessaire. Un travail titanesque qui demande aussi de respecter certains impératifs, comme la sécurité. Pour sublimer une pièce et faire apparaître ses moindres détails, les éclairagistes doivent maîtriser des techniques très pointues. L’emplacement des œuvres qui doivent arriver prochainement est déjà défini, mais certains ajustements de dernière minute s’imposent.

Le prêt du Louvre arrive à Grenoble

La cargaison du Louvre vient d’arriver. A peine sortis de leurs caisses, les pièces font l’objet d’attention particulière. Chaque objet est examiné à la loupe, à l’instar de Soutimès, le chef des scribes de la maison d’Amon. Au musée du Louvre, les trois éléments qui constituent son cercueil sont superposés. Au musée de Grenoble, une autre présentation a été pensée, pour que le visiteur admire les moindres détails des motifs peints il y a 3000 ans.

Cette exposition qui a nécessité près d’un an de préparation, nous éclaire sur cette adoration sans faille des dieux. Elle détaille aussi la place et le rôle prépondérant des femmes, des adoratrices et des chanteuses, explique l’importance des prêtres qui occupaient les plus hautes fonctions politiques. Une immersion donc, à l’intérieur du fonctionnement de la vie du temple de Karnak, le plus grand d’Egypte, bien loin des grandeurs des pyramides et du luxe des pharaons. Une exposition qui en somme, raconte une autre Egypte, toute aussi passionnante et mystérieuse.

INFOS PRATIQUES

SERVIR LES DIEUX D’ÉGYPTE. DIVINES ADORATRICES, CHANTEUSES ET PRÊTRES D’AMON À THÈBES
Musée de Grenoble
5 Place de Lavalette – GRENOBLE
Du 25 octobre au 27 janvier 2019
De 10h à 18h30 sauf les 1er janvier et 25 décembre / Fermé le mardi
Plein tarif : 10 €, Tarif réduit : 8 €.

 

(source : https://culturebox.francetvinfo.fr)

Le mystère de la méthode de construction des pyramides enfin levé ?

Les Égyptiens de l’Antiquité auraient utilisé l’ombre du soleil et les jours d’équinoxe pour aligner leurs pyramides sur les points cardinaux, croit savoir un chercheur.

 

L’archéologue américain Glen Dash a conclu que l’alignement des façades de ces monuments sur les points cardinaux a été rendu possible par l’analyse du déplacement de l’ombre du soleil, écrit-il dans la revue Journal of Ancient Egyptian Architecture.

Les Égyptiens de l’Antiquité auraient pu utiliser l’équinoxe d’automne pour déterminer les points cardinaux d’une manière simple, selon lui.
En fait, les trois pyramides sont alignées avec une précision étonnante sur les quatre directions cardinales, déviant des points cardinaux d’une manière insignifiante.

 

                   Grande pyramide de Gizeh : une merveille imparfaite

 

L’équinoxe d’automne se produit à mi-chemin entre les solstices d’été et d’hiver, lorsque la longueur du jour et de la nuit est à peu près égale. Le dernier travail de Glen Dash montre qu’il est possible d’utiliser un gnomon, un instrument astronomique qui visualise par son ombre les déplacements du Soleil sur la voute céleste, pour déterminer la direction des points cardinaux.

 

     Des anomalies thermiques observées dans la pyramide de Khéops

Il a suivi la pointe de l’ombre du gnomon à intervalles réguliers, formant ainsi une courbe lisse. Il a croisé deux points de la courbe et a créé une ligne presque parfaite allant d’est en ouest.
En outre, la déviation minimale dans le sens antihoraire des trois pyramides se reflète dans l’écart de cette ligne par rapport à l’idéal des points cardinaux, a-t-il conclu lors de son expérience réalisée le 22 septembre 2016.

 

(source : sputnik news)

Ramsès II, sa statue reconstituée et dévoilée à Louxor

Retrouvée en morceaux dans les années 1960, une monumentale statue du plus puissant des pharaons a été dévoilée après avoir été restaurée sur l’un des sites les plus visités en Égypte.

Éparpillée façon puzzle. Lorsqu’elle a été découverte dans les années 1960, elle était morcelée en 57 pièces. Aujourd’hui, du haut de ses onze mètres de haut et de ses 75 tonnes, cette statue en granit de Ramsès II trône à nouveau dans son panthéon.

«Nous savons dorénavant que, dans le temple de Louxor, il y a une statue assise et quatre statues debout du roi Ramsès II», a déclaré fièrement le ministre égyptien des Antiquités. Khaled Al-Anani a dévoilé mardi soir 18 avril, restaurée et flambant neuve, la monumentale statue lors d’une cérémonie organisée au temple éclairé de Louxor.

Le pays des pharaons est loin d’avoir livré tous ses trésors. Il y a quelques semaines, des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan, vieux d’environ 4000 ans. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.

Une autre équipe d’archéologues germano-égyptienne, a découvert le 9 mars les restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire.

«Cette statue n’est pas gravée et ne peut ainsi pas être identifiée, mais le fait qu’elle se trouve à l’entrée du temple du roi Ramsès II pourrait vouloir dire qu’elle lui appartient», expliquait alors le ministère égyptien des Antiquités dans un communiqué. Fort de ses trouvailles, le pays espère relancer l’industrie du tourisme fortement touchée par les attentats.

Egypte : les vestiges d’une pyramide de 3.700 ans découverts dans le sable

Les restes d’une pyramide datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.) ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, en Egypte.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie, ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud du Caire.

L’Egypte antique n’a décidément pas encore révélé tous ses secrets. D’antiques blocs de pierre appartenant aux vestiges d’une nouvelle pyramide, vieille de 3.700 ans, ont ainsi été récemment découvertes dans le sable au sud du Caire, a révélé le ministère égyptien des Antiquités.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.), ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale, a précisé le ministère dans un communiqué. Sur les premières photos fournies par le ministère, on peut voir des blocs de pierres entourés de sable et le début d’un corridor qui semble s’enfoncer dans le sol.

Plus de 120 pyramides répertoriées

Les fouilles en sont encore à leurs débuts et la taille exacte de la pyramide originelle n’a pas encore pu être établie. Les archéologues ont toutefois découvert «un corridor conduisant à l’intérieur de la pyramide, prolongé par une rampe, et l’entrée d’une pièce», selon ce texte. Ils ont également retrouvé un petit bloc en albâtre noirci, affichant des inscriptions en hiéroglyphes. Mais aussi un linteau de granit et des blocs de pierre, qui permettent d’en savoir plus sur «l’architecture interne de la pyramide».

«L’équipe va poursuivre les fouilles sur le site pour mettre au jour le reste» de la pyramide, explique le communiqué. La découverte a été effectuée près de la pyramide rhomboïdale de Dahchour, construite par le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie (environ 2.600 avant J.C.) et père du pharaon Khéops, qui a lui-même donné son nom à l’une des plus célèbres pyramides égyptiennes.

L’Egypte compterait pas moins de 123 pyramides découvertes à ce jour, a précisé à l’AFP Zahi Hawass, archéologue de renom et ancien ministre des Antiquités. Pour cet expert, les vestiges découverts à Dahchour semblent indiquer que le monument appartenait «à une reine, qui aurait été enterrée près de son mari ou de son fils». «L’espoir maintenant, c’est de retrouver toute inscription qui puisse dévoiler l’identité de la propriétaire de cette pyramide: on pourrait découvrir le nom d’une reine jusqu’alors inconnue, ce serait une addition pour l’histoire», s’enthousiasme Zahi Hawass.

L’encens dans l’Égypte antique, plus qu’une purification

Son parfum a imprégné la terre et la culture durant des millénaires, particulièrement durant les dynasties des périodes intermédiaires et celles qui ont suivies

Selon une étude menée par Elliot Wise, de l’Université de Brigham Young, le parfum de l’encens a imprégné la terre et la culture de l’Égypte durant des millénaires, particulièrement durant les dynasties des périodes intermédiaires et celles qui ont suivies.

L’auteur évoque des bas-reliefs et des textes trouvés sur des papyrus qui expliquent que l’encens ne servait pas uniquement aux prêtres pour les cérémonies de purification. Pour eux, l’encens était en relation étroite avec l’œil d’Horus ou le corps des dieux.

« Les représentations les plus courantes d’encens dans l’Égypte antique proviennent de tombes et de temples où les scènes les plus typiques représentent un pharaon ou un prêtre durant la purification d’une momie ou de la statue d’un dieu », décrit Elliot Wise.

Plus tard, les prêtres chrétiens coptes ont également adopté les encensoirs pour purifier leurs autels. Le chercheur précise qu’en revanche, de nos jours, ce sont les parfumeries qui en exportent partout dans le monde.

« Dans les tombes antiques creusées dans le sable chaud on sent toujours les restes de résine [l’encens] et la douce odeur des fleurs de lotus qui s’épanouissent le long du Nil », l’auteur souligne l’odeur du lotus qui s’émane du fleuve, cette fleurs si souvent représentée par les anciens Égyptiens (et qui symbolise la pureté en Orient).

Un bas-relief de la XIXe dynastie du temple de Séthi Ier à Abydos montre un « exemple classique de fumigation rituelle, dit l’auteur. Sethi divinisé se penche en avant vers la statue d’Amon-Ra. De sa main droite coule de l’eau sur un bouquet de fleurs de lotus, tandis que de sa main gauche s’élève de la fumée vers le dieu, à partir d’un encensoir en forme de bras. »

Ces encensoirs en forme de bras humain soutenaient une écuelle remplie de charbon et l’officiant sélectionnait des sachets de résine d’un petit compartiment situé à ses cotés pour les jeter dans le récipient.

Les pharaons faisaient aussi pousser les arbres nécessaires aux encens ou importaient la résine pour les temples et les tombes égyptiennes.

« L’encens est symbole de vénération et d’oraison, mais à un niveau plus profond, il évoque aussi la présence réelle de la divinité manifestée par la fragrance des dieux », selon un texte trouvé dans les temples évoqué par Elliot Wise. On lui affectait, entre autres attributs, la vie et la fertilité.

Certains fragments évoquent des divinités spécifiques selon les odeurs ou le type d’encens.

D’autre part certains secrets de fabrication sont détaillés sur les murs du temple d’Horus à Edfou. « Les meilleurs encens de myrrhe naissent dans le regard du roi », dit un fragment.

Pour certains l’encens de labdanum (ciste) représentait les larmes qui tombaient l’œil du dieu Horus.

Avec ce rapprochement, cet encens apparaît en relation avec Osiris d’une manière spécifique, et les savants croient que son nom était utilisé pour signifier « emplacement des yeux », en référence à la légende d’Horus offrant l’œil « parfumé » à son père comme la preuve de sa victoire sur le dieu Seth.

Les textes mentionnent aussi le bélier d’Osiris, car ces animaux se nourrissaient de fourrés. Le ciste s’emmêlait dans la barbe des chèvres et durcissait, on pouvait donc récolter de l’encens en leurs coupant la barbe.

Aussi, on croit que la barbe rituelle du pharaon pourrait également évoquer l’encens.

Et les enceintes sacrées d’Égypte pourraient avoir alors été imprégnées de « l’odeur de la terre divine ». Selon Elliot Wise on peut conclure que pour le prêtre du temple appelé Hepusonb, par exemple, la cérémonie de l’encens était très importante. On retrouve en effet des représentations du rituel sur les murs du lieu.

Les descriptions des bas-reliefs égyptiens où on retrouve de l’encens font généralement allusion aux yeux de Thot, à Osiris, à la partie supérieure d’Horus, aux membres divins, les os des dieux etc.

Sur les pyramides et les obélisques on retrouve le symbolisme du Soleil et celui de « l’arôme de l’œil d’Horus ». Le roi apparaît dans un fleur de lotus et le parfum de la fleurs renaît tous les matins, exactement comme la fumigation d’encens lors du rituel destiné au dieu. La fragrance de l’œil d’Horus se répand comme la présence du dieu, explique Elliot Wise.

Sur les murs du temple funéraire de Deir el-Bahari on peut distinguer des hommes portant des arbres pour les encens. Le chercheur estime que les Égyptiens ont appris « à transporter et entreposer soigneusement l’encens et la myrrhe. »

Durant le traitement des morceaux de résine, ceux-ci étaient toujours considérés « comme des emblèmes du corps de leurs dieux ».

(source : http://www.epochtimes.fr)

Égypte : une tombe et une momie d’un haut dignitaire exhumées

Le cadavre retrouvé serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents de son époque. Ministère égyptien des antiquités

Des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.

La petite ville multimillénaire d’Assouan réserve encore bien des surprises aux archéologues. Lors d’une fouille, des chercheurs espagnols ont déniché une tombe vieille d’environ 4 000 ans. Selon le site Egyptian Streets, le tombeau ayant échappé aux ravages du temps et des pillards renferme encore de nombreux trésors.
Il s’agit d’un site funéraire contenant entre autres, un cercueil en cèdre protégeant une momie pas encore totalement identifiée. Cependant, les archéologues ont traduit les inscriptions gravées sur le sarcophage et ont estimé que le cadavre serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents d’Égypte sous le règne du pharaon Senwosret II.
Connaître le mode de vie de la noblesse égyptienne

«Cette découverte est très importante car elle nous renseigne sur le mode de vie d’individus qui existaient dans l’ombre des puissants en ce temps-là», a expliqué au site égyptien, Mahmoud Afifi, le chef du département des antiquités au Caire. «Il y a d’habitude très peu voire aucune information sur ces personnes qui entourent les dépositaires du pouvoir», a-t-il ajouté.
Les archéologues espagnols ont exhumé de ce tombeau énormément d’objets intacts. Il y avait surtout de la poterie, des ustensiles funéraires et de nombreux modèles en bois censés représenter des bateaux sépulcraux ainsi que des scènes de la vie courante.
Optimistes, les chercheurs pensent pouvoir découvrir de nouveaux tombeaux. Leur précédente expédition leur avait permis de déceler une douzaine de sites funéraires également indemnes dans une région proche d’Assouan.
Des restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) ont été découverts dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire. Il semblerait que le sol égyptien n’a pas encore livré tous ses secrets…

(source : http://www.lefigaro.fr/culture/)