Découverte d’une cavité immense dans la pyramide de Khéops

Une énorme cavité vient d’être découverte au sein de la plus grande des pyramides du Caire. Une carrière ? Une chambre funéraire ? Les spécialistes s’interrogent.

Sa momie n’a jamais été retrouvée. Il a fait bâtir la plus haute des pyramides d’Egypte. Pourtant, du grand pharaon bâtisseur Kheops, il ne reste qu’une représentation minuscule : une statuette d’ivoire de quelques centimètres exposée au musée du Caire. Car, après sa mort, toutes les effigies à sa gloire auraient été détruites pour oublier son règne.

Pour mieux le connaître, il n’y a donc que sa pyramide. Or celle-ci vient de révéler une découverte fracassante : l’existence d’une double cavité, l’une sur son arête nord-est, longue de 30 m et aussi volumineuse qu’un Airbus A320, l’autre plus petite, derrière la façade nord.

« On savait que l’équipe du projet Scan Pyramids avait détecté deux cavités artificielles, mais on pensait qu’il s’agissait de deux petites pièces. Même si cette cavité est vide, en soi c’est déjà formidable comme découverte », s’enthousiasme l’égyptologue Amandine Marshall.

C’est en sondant pendant deux ans — à distance d’abord par le biais de caméras infrarouges pour mesurer les écarts de température entre le vide et le plein, puis en bombardant l’édifice de particules, les muons — que les scientifiques sont tombés sur ce « big void » (grand vide), une découverte qui a fait l’objet d’une publication, hier, dans la revue « Nature ». Et pour que leurs résultats soient incontestables, ils ont utilisé trois techniques différentes de muographie.

Mais pourquoi ce vide ? S’agit-il d’un espace qui a servi à stocker et à acheminer des milliers de blocs de pierre pour la construction de l’édifice ? Erigée il y a quatre mille cinq cents ans, Kheops continue du haut de ces 45 siècles d’existence à défier les lois de l’architecture malgré deux cent soixante ans d’exploration.

Toujours davantage de questions

Comment ses bâtisseurs ont-ils réussi à assembler aussi impeccablement les 2,3 millions de blocs de pierre — dont certaines pèsent plus de 60 t — qui composent le colossal monument ? Ont-ils créé pour l’occasion des carrières à l’intérieur de la pyramide ? La cavité découverte pourrait en être une. A moins que celle-ci, située à 105 m du sol, corresponde à une chambre funéraire ? Pour Amandine Marshall, l’hypothèse n’est pas à exclure : « La chambre connue sous le nom de chambre du roi, et qu’on visite, n’était peut-être qu’un leurre pour dissuader les pillards. »

« Si c’est cela, l’exploit technique serait proprement prodigieux, car la chambre actuelle est déjà très haut placée », ajoute son confrère Pierre Tallet de l’université Paris-Sorbonne. Seule une exploration (peut-être à l’aide de petits robots) pourrait lever ce nouveau mystère autour de la dernière des Sept Merveilles de l’Antiquité à être encore debout.

 

(source : http://www.leparisien.fr) 

Découverte d’une statue de reine dans un temple en Égypte

Une équipe d’archéologues européens a découvert une statue finement sculptée dans le temple funéraire d’Amenhotep III situé à proximité de Louxor en Égypte. Selon eux, elle représenterait la reine Tiyi, épouse du pharaon et grand-mère de Toutankhamon.

Quelques semaines seulement après la découverte de deux statues pharaoniques près d’un temple en Égypte, c’est une nouvelle merveille que les archéologues viennent de mettre au jour. À Kôm el-Hettan, sur la rive ouest du Nil face à Louxor, ils ont déniché par hasard une statue en albâtre remarquablement bien sculptée.

L’équipe européenne réalisait des fouilles dans le temple funéraire d’Amenhotep III et était en train de soulever la partie inférieure d’une imposante statue du pharaon lorsque la sculpture inconnue est apparue. Plus petite (à peu près de taille humaine d’après les photos), celle-ci était cachée derrière la jambe droite du colosse.

La statue d’une reine ?

D’après le Dr. Hourig Sourouzian qui a dirigé les fouilles, la statue est dans un très bon état de conservation, certaines couleurs ayant même été préservées. Ceci a permis aux archéologues de suggérer qu’elle représente probablement une reine et plus précisément la reine Tiyi, l’épouse d’Amenhotep III.

Amenhotep III est le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie. Il a régné aux alentours de -1390 à -1352 et est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands bâtisseurs de l’Égypte antique. Il est notamment à l’origine de la construction du célèbre temple d’Amon à Louxor. Devenue grande épouse royale vers -1388, Tiyi a eu plusieurs enfants avec Amenhotep dont Akhénaton, lui-même père de Toutânkhamon.

Morte aux alentours de -1340, la momie de la reine a été mise au jour en 1898 par l’égyptologue français Victor Loret dans la Vallée des Rois. Pour l’heure, l’identité de la statue reste difficile à confirmer avec certitude mais le Dr. Khaled El-Enany, ministre des Antiquités égyptien, a décrit la sculpture vieille de 3.400 ans comme «magnifique, remarquable et unique».

L’un des plus grands complexes funéraires

Le ministre a en effet expliqué que c’est la première fois qu’une statue en albâtre de Tiyi est découverte dans le temple. Par le passé, seules des sculptures de la reine en quartzite avaient été mises au jour. Un travail de restauration sera prochainement mené sur la statue afin d’en savoir plus.

Le temple d’Amenhotep à Kôm el-Hettan est connu depuis plusieurs décennies mais les fouilles récentes ont permis d’y faire de précieuses découvertes dont plusieurs statues colossales. À son époque, ce temple était probablement le plus grand complexe funéraire jamais construit à Thèbes. Il devait s’étendre sur une surface dépassant celle de cinq terrains de football, d’après le World Monument Fund.

Néanmoins, le complexe ayant été bâti très près du Nil, les eaux du fleuve l’ont rapidement dégradé. Il aurait également été victime d’un séisme en 27 avant notre ère et des pilleurs qui en ont dérobé les pierres et les statues. Même s’il n’en reste que des ruines, le temple n’a semble-t-il pas révélé tous ses secrets et les archéologues espèrent y faire d’autres découvertes.

 

(source : http://m.fr.canoe.ca)

Des archéologues clament avoir découvert un colosse de Ramsès II

Au Caire, des archéologues ont annoncé avoir découvert un colosse du roi pharaon Ramsès II, qui a dirigé l’Egypte plus de 3000 ans avant notre ère.

Au cœur d’un bidonville du Caire, se cachait peut-être un trésor inestimable. Des archéologues égyptiens et allemands ont découvert une statue de huit mètres de haut immergée sous les eaux. Selon leurs dires, elle serait une représentation du fameux pharaon Ramsès II, qui a gouverné l’Egypte il y a plus de 3000 ans (1279 à 1213 avant JC). La découverte, considérée par le ministère des Antiquité égyptiennes comme «l’une des plus importantes de l’histoire», a été faite près des ruines du temple de Ramsès II, dans la ville antique d’Héliopolis.

«Mardi dernier, ils [les archéologues] m’ont appelé pour m’annoncer la découverte d’un colosse de roi, probablement Ramsès II, fabriqué en quartzite», a déclaré le ministre des Antiquité à l’agence Reuters, avant de poursuivre : «Nous avons trouvé le buste de la statue et la partie inférieure de la tête et maintenant, nous avons déterré la tête, trouvé la couronne et l’oreille droite ainsi qu’un fragment de l’œil droit».

L’identité de Ramsès II reste à être confirmée

Ce jeudi, archéologues, autorités et badauds étaient attroupés autour d’un tractopelle afin de regarder l’extraction des morceaux du colosse, à moitié enfoui dans la terre. La manœuvre a également permis de découvrir une statue calcaire de taille humaine du pharaon Seti II, le petit fils de Ramsès II (pas sur les photos), ce qui accentue les dires des archéologues quant à l’identité du colosse.

A lire : Découverte exceptionnelle de 66 statues vieilles de 3300 ans

Les experts vont désormais tenter d’extraire les morceaux restants des deux statues afin de restaurer l’ensemble. S’ils parviennent à confirmer que le colosse est une représentation du roi Ramsès II, la statue sera présentée à l’entrée du Grand Musée Egyptien du Caire, qui ouvrira ses portes en 2018.

 

(source : Paris Match)