vingt-sept statues de Sekhmet retrouvées à Louxor !

Elles sont au nombre de vingt-sept. Vingt-sept, parfaitement conservées ou malmenées par le passage es millénaires, mais toujours fières. Fières car taillées dans du granit noir, roche fameuse pour sa grande solidité. Ces sculptures représentant la déesse lionne Sekhmet, issue du panthéon de l’Égypte antique, ont été retrouvées sur un chantier de fouilles à Louxor, a déclaré le Ministère égyptien des Antiquités.

Une sculpture retrouvée près de Louxor © Conseil suprême des Antiquités Égyptiennes, 2017

Il y a trois mille cinq cents ans, sur la rive occidentale de Thèbes, en Égypte, se dressait le Temple des Millions d’Années du pharaon Amenhotep III, bâtit au long de la XVIIIe dynastie ; mais il ne reste aujourd’hui rien du monument. Rien ? Ou presque. Demeurent, témoins muets de cette grandeur passée, deux colosses de dix-sept mètres de haut, taillés dans le quartzite.

Si ces deux sculptures défigurées sont bien connues des archéologues du monde entier, il semblerait que des secrets dormaient encore à leurs pieds. En effet, c’est à proximité directe des deux statues (appelés Colosses de Memnon) qu’une équipe d’archéologues égyptiens et européens a exhumé un ensemble de pas moins de vingt-sept statues !

Une déesse lionne très révérée

L’annonce a été faite, comme toujours dans ce pays du nord de l’Afrique, par le Ministère des Antiquités d’Égypte. Si la date précise de la découverte n’a pas été communiquée par le Ministère, on sait cependant que le groupe de vingt-sept sculptures ne comporte que des figurations de la déesse lionne Sekhmet.

La trouvaille a été réalisée dans le cadre d’un projet de conservations des rares vestiges du temple du pharaon Amenhotep III, puissant dirigeant de l’Égypte ancienne qui aurait régné entre 1391 et 1353 avant J-C. Ce plan de fouilles s’est étendu du 7 novembre dernier jusqu’à la fin du mois et c’est dans ce laps de temps relativement court que les statues ont été découvertes par les archéologues, comme l’a expliqué à l’AFP le directeur de la mission de fouilles, Hourig Sourouzian.

Sekhmet, puissante déesse personnifiant le soleil, protecteur et destructeur à la fois, était particulièrement révérée en Égypte antique. Très crainte pour ses colères brutales et inattendues, on lui rendait un culte particulier dans les temples.

La déesse Sekhmet, sculptée dans le granit noir © Wikimedia Commons

Selon les déclarations du secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités, Mostafa Waziri, certaines sculptures représentent la célèbre déesse assise sur un trône et tenant l’Ânkh, symbole de vie chez les égyptiens, de la main gauche. D’autres statues figurent la divinité mi-femme mi-lionne debout, tenant fermement le sceptre Ouas, symbole de la puissance divine, serré contre sa poitrine.

Malheureusement, l’état de conservation des œuvres est plus que variable. Celles qui se trouvaient enterrées le plus profondément sont dans un état superbe mais celles se trouvant dans les couches supérieures du sol ont hélas souffert du passage du temps. Plusieurs sont même brisées en divers morceaux. Les déesses ont été sculptées dans le granit noir, une roche particulièrement solide et qui a permis aux sculptures de résister au passage des millénaires. Certaines sculptures mesurent jusqu’à deux mètres de haut.

Un culte important

Ce n’est cependant pas la première fois que la mission archéologique chapeautée par Hourig Sourouzian découvre des sculptures de la déesse lionne. Depuis que son équipe travaille en Égypte, c’est-à-dire depuis 1998, il a communiqué au Ministère des Antiquités pas moins de 287 statues de Sekhmet ! Une preuve de plus que le culte rendu à cette divinité était particulièrement intense en Égypte antique.

 

(source : http://www.exponaute.com)

Ramsès II, sa statue reconstituée et dévoilée à Louxor

Retrouvée en morceaux dans les années 1960, une monumentale statue du plus puissant des pharaons a été dévoilée après avoir été restaurée sur l’un des sites les plus visités en Égypte.

Éparpillée façon puzzle. Lorsqu’elle a été découverte dans les années 1960, elle était morcelée en 57 pièces. Aujourd’hui, du haut de ses onze mètres de haut et de ses 75 tonnes, cette statue en granit de Ramsès II trône à nouveau dans son panthéon.

«Nous savons dorénavant que, dans le temple de Louxor, il y a une statue assise et quatre statues debout du roi Ramsès II», a déclaré fièrement le ministre égyptien des Antiquités. Khaled Al-Anani a dévoilé mardi soir 18 avril, restaurée et flambant neuve, la monumentale statue lors d’une cérémonie organisée au temple éclairé de Louxor.

Le pays des pharaons est loin d’avoir livré tous ses trésors. Il y a quelques semaines, des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan, vieux d’environ 4000 ans. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.

Une autre équipe d’archéologues germano-égyptienne, a découvert le 9 mars les restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire.

«Cette statue n’est pas gravée et ne peut ainsi pas être identifiée, mais le fait qu’elle se trouve à l’entrée du temple du roi Ramsès II pourrait vouloir dire qu’elle lui appartient», expliquait alors le ministère égyptien des Antiquités dans un communiqué. Fort de ses trouvailles, le pays espère relancer l’industrie du tourisme fortement touchée par les attentats.

Découverte d’une statue de reine dans un temple en Égypte

Une équipe d’archéologues européens a découvert une statue finement sculptée dans le temple funéraire d’Amenhotep III situé à proximité de Louxor en Égypte. Selon eux, elle représenterait la reine Tiyi, épouse du pharaon et grand-mère de Toutankhamon.

Quelques semaines seulement après la découverte de deux statues pharaoniques près d’un temple en Égypte, c’est une nouvelle merveille que les archéologues viennent de mettre au jour. À Kôm el-Hettan, sur la rive ouest du Nil face à Louxor, ils ont déniché par hasard une statue en albâtre remarquablement bien sculptée.

L’équipe européenne réalisait des fouilles dans le temple funéraire d’Amenhotep III et était en train de soulever la partie inférieure d’une imposante statue du pharaon lorsque la sculpture inconnue est apparue. Plus petite (à peu près de taille humaine d’après les photos), celle-ci était cachée derrière la jambe droite du colosse.

La statue d’une reine ?

D’après le Dr. Hourig Sourouzian qui a dirigé les fouilles, la statue est dans un très bon état de conservation, certaines couleurs ayant même été préservées. Ceci a permis aux archéologues de suggérer qu’elle représente probablement une reine et plus précisément la reine Tiyi, l’épouse d’Amenhotep III.

Amenhotep III est le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie. Il a régné aux alentours de -1390 à -1352 et est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands bâtisseurs de l’Égypte antique. Il est notamment à l’origine de la construction du célèbre temple d’Amon à Louxor. Devenue grande épouse royale vers -1388, Tiyi a eu plusieurs enfants avec Amenhotep dont Akhénaton, lui-même père de Toutânkhamon.

Morte aux alentours de -1340, la momie de la reine a été mise au jour en 1898 par l’égyptologue français Victor Loret dans la Vallée des Rois. Pour l’heure, l’identité de la statue reste difficile à confirmer avec certitude mais le Dr. Khaled El-Enany, ministre des Antiquités égyptien, a décrit la sculpture vieille de 3.400 ans comme «magnifique, remarquable et unique».

L’un des plus grands complexes funéraires

Le ministre a en effet expliqué que c’est la première fois qu’une statue en albâtre de Tiyi est découverte dans le temple. Par le passé, seules des sculptures de la reine en quartzite avaient été mises au jour. Un travail de restauration sera prochainement mené sur la statue afin d’en savoir plus.

Le temple d’Amenhotep à Kôm el-Hettan est connu depuis plusieurs décennies mais les fouilles récentes ont permis d’y faire de précieuses découvertes dont plusieurs statues colossales. À son époque, ce temple était probablement le plus grand complexe funéraire jamais construit à Thèbes. Il devait s’étendre sur une surface dépassant celle de cinq terrains de football, d’après le World Monument Fund.

Néanmoins, le complexe ayant été bâti très près du Nil, les eaux du fleuve l’ont rapidement dégradé. Il aurait également été victime d’un séisme en 27 avant notre ère et des pilleurs qui en ont dérobé les pierres et les statues. Même s’il n’en reste que des ruines, le temple n’a semble-t-il pas révélé tous ses secrets et les archéologues espèrent y faire d’autres découvertes.

 

(source : http://m.fr.canoe.ca)

Une tombe de scribe royal découverte en Egypte

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NÉCROPOLE. Voilà 3200 ans qu’elle attendait la visite des archéologues ! La tombe d’un haut fonctionnaire de l’Egypte pharaonique vient d’être mise au jour par une équipe japonaise dans la nécropole de Thèbes, près de Louxor en Egypte. (la suite de l’article, c’est par ici)