Catégorie : momie
La momie du musée du Mans va passer un scanner
Il s’agit d’une jeune femme d’une vingtaine d’années. Sa mort remonte au Ier siècle après J-C. En octobre, une des momies du musée de Tessé révélera certains secrets grâce à l’imagerie médicale.
C’est une patiente inhabituelle qu’accueillera courant octobre – la date n’est pas encore fixée – le service radiologie du Centre hospitalier du Mans.
Il s’agira d’une des momies de la collection égyptienne du musée de Tessé, acquise en 1983 auprès d’un particulier.
Une jeune femme de deux mille ans… Cette dernière va passer un scanner.
« Cette momie avait été radiographiée dans les années 80. Le scanner va permettre une lecture plus fine. Nous pourrons avoir des informations sur des éléments anthropologiques (âge, condition physique), les raisons du décès de cette jeune femme ainsi que des informations sur le mode d’embaumement et de momification », souligne François Arné, conservateur des Musées du Mans.
source : www.presseocean.fr
Des archéologues découvrent trois tombeaux millénaires dans le sud de l’Egypte
Des archéologues égyptiens ont découvert trois tombeaux anciens renfermant plusieurs sarcophages dans un cimetière vieux de près de 2.000 ans dans le sud de l’Egypte, a indiqué mardi le ministère des Antiquités.
Les tombeaux mis au jour dans la zone d’al-Kamin al-Sahrawi dans la province de Minya, au sud du Caire, se trouvaient dans un cimetière construit entre la 27e dynastie (fondée en 525 av. JC) et la période gréco-romaine (entre 332 av. JC et le IVe siècle), a précisé le ministère dans un communiqué.
L’équipe d’archéologues a découvert « une collection de sarcophages de différentes formes et tailles ainsi que des morceaux d’argile », précise le texte, citant le responsable de l’Egypte ancienne au sein du ministère des Antiquités, Ayman Achmawy.
L’un des tombeaux contenait quatre sarcophages sur lesquels ont été sculptés des visages humains.

Des os qui seraient les restes d' »hommes, de femmes et d’enfants de différents âges » ont également été découverts dans l’un des tombeaux, a indiqué le chef de la mission Ali al-Bakry, cité dans le communiqué.
Cela montre que « ces tombeaux faisaient partie d’un cimetière d’une grande ville et non de celui de garnisons militaires, comme le suggèrent certains », a-t-il poursuivi.
Une précédente fouille ayant débuté en 2015 avait eu lieu sur ce même site.
« D’autres travaux sont en cours pour révéler plus de secrets », indique le communiqué.
L’Egypte a dévoilé en octobre 2015 un ambitieux projet baptisé « Scan Pyramids », visant notamment à découvrir des chambres secrètes au coeur des pyramides de Gizeh et de Dahchour et à éclaircir enfin le mystère entourant leur construction.
source : https://www.rtbf.be/
L’encens dans l’Égypte antique, plus qu’une purification
Son parfum a imprégné la terre et la culture durant des millénaires, particulièrement durant les dynasties des périodes intermédiaires et celles qui ont suivies
Selon une étude menée par Elliot Wise, de l’Université de Brigham Young, le parfum de l’encens a imprégné la terre et la culture de l’Égypte durant des millénaires, particulièrement durant les dynasties des périodes intermédiaires et celles qui ont suivies.
L’auteur évoque des bas-reliefs et des textes trouvés sur des papyrus qui expliquent que l’encens ne servait pas uniquement aux prêtres pour les cérémonies de purification. Pour eux, l’encens était en relation étroite avec l’œil d’Horus ou le corps des dieux.
« Les représentations les plus courantes d’encens dans l’Égypte antique proviennent de tombes et de temples où les scènes les plus typiques représentent un pharaon ou un prêtre durant la purification d’une momie ou de la statue d’un dieu », décrit Elliot Wise.
Plus tard, les prêtres chrétiens coptes ont également adopté les encensoirs pour purifier leurs autels. Le chercheur précise qu’en revanche, de nos jours, ce sont les parfumeries qui en exportent partout dans le monde.
« Dans les tombes antiques creusées dans le sable chaud on sent toujours les restes de résine [l’encens] et la douce odeur des fleurs de lotus qui s’épanouissent le long du Nil », l’auteur souligne l’odeur du lotus qui s’émane du fleuve, cette fleurs si souvent représentée par les anciens Égyptiens (et qui symbolise la pureté en Orient).
Un bas-relief de la XIXe dynastie du temple de Séthi Ier à Abydos montre un « exemple classique de fumigation rituelle, dit l’auteur. Sethi divinisé se penche en avant vers la statue d’Amon-Ra. De sa main droite coule de l’eau sur un bouquet de fleurs de lotus, tandis que de sa main gauche s’élève de la fumée vers le dieu, à partir d’un encensoir en forme de bras. »
Ces encensoirs en forme de bras humain soutenaient une écuelle remplie de charbon et l’officiant sélectionnait des sachets de résine d’un petit compartiment situé à ses cotés pour les jeter dans le récipient.
Les pharaons faisaient aussi pousser les arbres nécessaires aux encens ou importaient la résine pour les temples et les tombes égyptiennes.
« L’encens est symbole de vénération et d’oraison, mais à un niveau plus profond, il évoque aussi la présence réelle de la divinité manifestée par la fragrance des dieux », selon un texte trouvé dans les temples évoqué par Elliot Wise. On lui affectait, entre autres attributs, la vie et la fertilité.
Certains fragments évoquent des divinités spécifiques selon les odeurs ou le type d’encens.
D’autre part certains secrets de fabrication sont détaillés sur les murs du temple d’Horus à Edfou. « Les meilleurs encens de myrrhe naissent dans le regard du roi », dit un fragment.
Pour certains l’encens de labdanum (ciste) représentait les larmes qui tombaient l’œil du dieu Horus.
Avec ce rapprochement, cet encens apparaît en relation avec Osiris d’une manière spécifique, et les savants croient que son nom était utilisé pour signifier « emplacement des yeux », en référence à la légende d’Horus offrant l’œil « parfumé » à son père comme la preuve de sa victoire sur le dieu Seth.
Les textes mentionnent aussi le bélier d’Osiris, car ces animaux se nourrissaient de fourrés. Le ciste s’emmêlait dans la barbe des chèvres et durcissait, on pouvait donc récolter de l’encens en leurs coupant la barbe.
Aussi, on croit que la barbe rituelle du pharaon pourrait également évoquer l’encens.
Et les enceintes sacrées d’Égypte pourraient avoir alors été imprégnées de « l’odeur de la terre divine ». Selon Elliot Wise on peut conclure que pour le prêtre du temple appelé Hepusonb, par exemple, la cérémonie de l’encens était très importante. On retrouve en effet des représentations du rituel sur les murs du lieu.
Les descriptions des bas-reliefs égyptiens où on retrouve de l’encens font généralement allusion aux yeux de Thot, à Osiris, à la partie supérieure d’Horus, aux membres divins, les os des dieux etc.
Sur les pyramides et les obélisques on retrouve le symbolisme du Soleil et celui de « l’arôme de l’œil d’Horus ». Le roi apparaît dans un fleur de lotus et le parfum de la fleurs renaît tous les matins, exactement comme la fumigation d’encens lors du rituel destiné au dieu. La fragrance de l’œil d’Horus se répand comme la présence du dieu, explique Elliot Wise.
Sur les murs du temple funéraire de Deir el-Bahari on peut distinguer des hommes portant des arbres pour les encens. Le chercheur estime que les Égyptiens ont appris « à transporter et entreposer soigneusement l’encens et la myrrhe. »
Durant le traitement des morceaux de résine, ceux-ci étaient toujours considérés « comme des emblèmes du corps de leurs dieux ».
(source : http://www.epochtimes.fr)
Égypte : une tombe et une momie d’un haut dignitaire exhumées

Des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.
La petite ville multimillénaire d’Assouan réserve encore bien des surprises aux archéologues. Lors d’une fouille, des chercheurs espagnols ont déniché une tombe vieille d’environ 4 000 ans. Selon le site Egyptian Streets, le tombeau ayant échappé aux ravages du temps et des pillards renferme encore de nombreux trésors.
Il s’agit d’un site funéraire contenant entre autres, un cercueil en cèdre protégeant une momie pas encore totalement identifiée. Cependant, les archéologues ont traduit les inscriptions gravées sur le sarcophage et ont estimé que le cadavre serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents d’Égypte sous le règne du pharaon Senwosret II.
Connaître le mode de vie de la noblesse égyptienne
«Cette découverte est très importante car elle nous renseigne sur le mode de vie d’individus qui existaient dans l’ombre des puissants en ce temps-là», a expliqué au site égyptien, Mahmoud Afifi, le chef du département des antiquités au Caire. «Il y a d’habitude très peu voire aucune information sur ces personnes qui entourent les dépositaires du pouvoir», a-t-il ajouté.
Les archéologues espagnols ont exhumé de ce tombeau énormément d’objets intacts. Il y avait surtout de la poterie, des ustensiles funéraires et de nombreux modèles en bois censés représenter des bateaux sépulcraux ainsi que des scènes de la vie courante.
Optimistes, les chercheurs pensent pouvoir découvrir de nouveaux tombeaux. Leur précédente expédition leur avait permis de déceler une douzaine de sites funéraires également indemnes dans une région proche d’Assouan.
Des restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) ont été découverts dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire. Il semblerait que le sol égyptien n’a pas encore livré tous ses secrets…
(source : http://www.lefigaro.fr/culture/)