Un tombeau égyptien récemment découvert pourrait être celui de la femme de Toutânkhamon

Des archéologues viennent de découvrir un nouveau tombeau dans la Vallée des Rois, qui pourrait bien être celui d’Ânkhésenamon, la femme du pharaon Toutânkhamon.

Une équipe d’archéologues menée par le spécialiste égyptien Zahi Hawass déclare avoir la preuve de l’existence d’un nouveau tombeau dans la Vallée des Rois. L’annonce a été faite à la version italienne du magazine National Geographic, le 7 juillet, et elle suscite l’euphorie chez nombre d’égyptologues et autres férus d’Égypte du monde entier.

« Nous sommes sûrs qu’il y a un tombeau caché dans cette zone, car nous y avons trouvé quatre dépôts de fondation », explique Zahi Hawass au site Web Live Science. Des dépôts de fondation sont des objets placés sous les fondations d’un bâtiment pour en détourner le mauvais sort ou les personnes maléfiques ou mal intentionnées. Dans l’Égypte antique, « les Égyptiens faisaient en moyenne quatre ou cinq dépôts de fondation avant de commencer la construction d’un tombeau », explique l’archéologue par e-mail.

Peut-être le tombeau d’une reine

« Le radar a aussi détecté une sous-structure qui pourrait être l’entrée du tombeau », poursuit Zahi Hawass. « Mais nous ne savons pas avec certitude à qui il appartient. »

Pourtant, les archéologues font un pari : il pourrait fortement s’agir du monument funéraire d’Ânkhésenamon, la femme du pharaon Toutânkhamon qui a régné de 1336 à 1327 avant Jésus-Christ.

Le tombeau se trouve en effet à proximité de la tombe du pharaon Aÿ, qui a succédé en 1327 à Toutânkhamon. Dernière garante légitime de la dynastie royale, Ânkhésenamon aurait ensuite été mariée à Aÿ, successeur de son premier mari.

Cette proximité incite les archéologues à penser qu’il existe un lien fort entre les deux défunts, et qu’il s’agirait donc de la fameuse Ânkhésenamon. Selon Zahi Hawass, directeur de l’expédition italienne dans la Vallée des Rois, les fouilles devraient commencer prochainement, et nous donner des réponses – et, qui sait, la confirmation qu’on vient peut-être de découvrir le tombeau d’une reine.

 

source : http://mashable.france24.com

Egypte : les vestiges d’une pyramide de 3.700 ans découverts dans le sable

Les restes d’une pyramide datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.) ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, en Egypte.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie, ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud du Caire.

L’Egypte antique n’a décidément pas encore révélé tous ses secrets. D’antiques blocs de pierre appartenant aux vestiges d’une nouvelle pyramide, vieille de 3.700 ans, ont ainsi été récemment découvertes dans le sable au sud du Caire, a révélé le ministère égyptien des Antiquités.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.), ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale, a précisé le ministère dans un communiqué. Sur les premières photos fournies par le ministère, on peut voir des blocs de pierres entourés de sable et le début d’un corridor qui semble s’enfoncer dans le sol.

Plus de 120 pyramides répertoriées

Les fouilles en sont encore à leurs débuts et la taille exacte de la pyramide originelle n’a pas encore pu être établie. Les archéologues ont toutefois découvert «un corridor conduisant à l’intérieur de la pyramide, prolongé par une rampe, et l’entrée d’une pièce», selon ce texte. Ils ont également retrouvé un petit bloc en albâtre noirci, affichant des inscriptions en hiéroglyphes. Mais aussi un linteau de granit et des blocs de pierre, qui permettent d’en savoir plus sur «l’architecture interne de la pyramide».

«L’équipe va poursuivre les fouilles sur le site pour mettre au jour le reste» de la pyramide, explique le communiqué. La découverte a été effectuée près de la pyramide rhomboïdale de Dahchour, construite par le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie (environ 2.600 avant J.C.) et père du pharaon Khéops, qui a lui-même donné son nom à l’une des plus célèbres pyramides égyptiennes.

L’Egypte compterait pas moins de 123 pyramides découvertes à ce jour, a précisé à l’AFP Zahi Hawass, archéologue de renom et ancien ministre des Antiquités. Pour cet expert, les vestiges découverts à Dahchour semblent indiquer que le monument appartenait «à une reine, qui aurait été enterrée près de son mari ou de son fils». «L’espoir maintenant, c’est de retrouver toute inscription qui puisse dévoiler l’identité de la propriétaire de cette pyramide: on pourrait découvrir le nom d’une reine jusqu’alors inconnue, ce serait une addition pour l’histoire», s’enthousiasme Zahi Hawass.

Découverte d’une statue de reine dans un temple en Égypte

Une équipe d’archéologues européens a découvert une statue finement sculptée dans le temple funéraire d’Amenhotep III situé à proximité de Louxor en Égypte. Selon eux, elle représenterait la reine Tiyi, épouse du pharaon et grand-mère de Toutankhamon.

Quelques semaines seulement après la découverte de deux statues pharaoniques près d’un temple en Égypte, c’est une nouvelle merveille que les archéologues viennent de mettre au jour. À Kôm el-Hettan, sur la rive ouest du Nil face à Louxor, ils ont déniché par hasard une statue en albâtre remarquablement bien sculptée.

L’équipe européenne réalisait des fouilles dans le temple funéraire d’Amenhotep III et était en train de soulever la partie inférieure d’une imposante statue du pharaon lorsque la sculpture inconnue est apparue. Plus petite (à peu près de taille humaine d’après les photos), celle-ci était cachée derrière la jambe droite du colosse.

La statue d’une reine ?

D’après le Dr. Hourig Sourouzian qui a dirigé les fouilles, la statue est dans un très bon état de conservation, certaines couleurs ayant même été préservées. Ceci a permis aux archéologues de suggérer qu’elle représente probablement une reine et plus précisément la reine Tiyi, l’épouse d’Amenhotep III.

Amenhotep III est le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie. Il a régné aux alentours de -1390 à -1352 et est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands bâtisseurs de l’Égypte antique. Il est notamment à l’origine de la construction du célèbre temple d’Amon à Louxor. Devenue grande épouse royale vers -1388, Tiyi a eu plusieurs enfants avec Amenhotep dont Akhénaton, lui-même père de Toutânkhamon.

Morte aux alentours de -1340, la momie de la reine a été mise au jour en 1898 par l’égyptologue français Victor Loret dans la Vallée des Rois. Pour l’heure, l’identité de la statue reste difficile à confirmer avec certitude mais le Dr. Khaled El-Enany, ministre des Antiquités égyptien, a décrit la sculpture vieille de 3.400 ans comme «magnifique, remarquable et unique».

L’un des plus grands complexes funéraires

Le ministre a en effet expliqué que c’est la première fois qu’une statue en albâtre de Tiyi est découverte dans le temple. Par le passé, seules des sculptures de la reine en quartzite avaient été mises au jour. Un travail de restauration sera prochainement mené sur la statue afin d’en savoir plus.

Le temple d’Amenhotep à Kôm el-Hettan est connu depuis plusieurs décennies mais les fouilles récentes ont permis d’y faire de précieuses découvertes dont plusieurs statues colossales. À son époque, ce temple était probablement le plus grand complexe funéraire jamais construit à Thèbes. Il devait s’étendre sur une surface dépassant celle de cinq terrains de football, d’après le World Monument Fund.

Néanmoins, le complexe ayant été bâti très près du Nil, les eaux du fleuve l’ont rapidement dégradé. Il aurait également été victime d’un séisme en 27 avant notre ère et des pilleurs qui en ont dérobé les pierres et les statues. Même s’il n’en reste que des ruines, le temple n’a semble-t-il pas révélé tous ses secrets et les archéologues espèrent y faire d’autres découvertes.

 

(source : http://m.fr.canoe.ca)