Un sarcophage singulier vient enrichir les collections égyptiennes du Met

Couvercle du sarcophage du prêtre Nedjemankh, carton, or, argent, résine, gesso, verre et bois, période ptolémaïque tardive (150-50 av. J.C.) © The Metropolitan Museum of Art, New York

La semaine dernière, le Metropolitan Museum de New York annonçait l’acquisition d’un sarcophage égyptien en carton doré, daté du Ier siècle avant notre ère. Son couvercle, richement orné, est dès à présent exposé dans les galeries d’antiquités égyptiennes du musée.

« D’une grande beauté, ce sarcophage est, de plus, tout à fait singulier, ce qui le rend extrêmement rare. Nous sommes très honorés de pouvoir l’accueillir au sein de nos collections », déclarait Daniel W. Heiss, président et directeur du Metropolitan Museum de New York, suite à l’acquisition de ce flamboyant vestige de l’Égypte ancienne, conservé dans une collection privée depuis 1971. Daté de l’époque ptolémaïque (ou hellénistique) tardive, ce sarcophage fut réalisé pour Nedjemankh, un prêtre du haut clergé attaché au temple du dieu à tête de bélier Hérychef, divinité tutélaire de l’antique cité d’Héracléopolis.

Ce sarcophage dit anthropoïde, c’est-à-dire imitant la forme du corps humain, présente sur sa surface extérieure un décor en relief particulièrement élaboré réalisé en gesso, un enduit à base de plâtre. Les scènes et les textes qui le composent ont pour fonction d’accompagner le défunt dans son voyage dans l’au-delà. Entièrement recouvert d’or, l’objet nous plonge au cœur de la symbolique antique de ce métal inaltérable qui évoque tout à la fois la chair des dieux, le soleil et la vie éternelle. Une inscription inédite sur le couvercle vient expliciter cet usage de l’or dans un contexte funéraire. Autre fait exceptionnel, l’intérieur du sarcophage abrite des feuillets d’argent destinés à protéger le visage du défunt ainsi qu’une représentation de Nout, déesse du ciel nocturne.

Egypte : les vestiges d’une pyramide de 3.700 ans découverts dans le sable

Les restes d’une pyramide datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.) ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, en Egypte.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie, ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud du Caire.

L’Egypte antique n’a décidément pas encore révélé tous ses secrets. D’antiques blocs de pierre appartenant aux vestiges d’une nouvelle pyramide, vieille de 3.700 ans, ont ainsi été récemment découvertes dans le sable au sud du Caire, a révélé le ministère égyptien des Antiquités.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.), ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale, a précisé le ministère dans un communiqué. Sur les premières photos fournies par le ministère, on peut voir des blocs de pierres entourés de sable et le début d’un corridor qui semble s’enfoncer dans le sol.

Plus de 120 pyramides répertoriées

Les fouilles en sont encore à leurs débuts et la taille exacte de la pyramide originelle n’a pas encore pu être établie. Les archéologues ont toutefois découvert «un corridor conduisant à l’intérieur de la pyramide, prolongé par une rampe, et l’entrée d’une pièce», selon ce texte. Ils ont également retrouvé un petit bloc en albâtre noirci, affichant des inscriptions en hiéroglyphes. Mais aussi un linteau de granit et des blocs de pierre, qui permettent d’en savoir plus sur «l’architecture interne de la pyramide».

«L’équipe va poursuivre les fouilles sur le site pour mettre au jour le reste» de la pyramide, explique le communiqué. La découverte a été effectuée près de la pyramide rhomboïdale de Dahchour, construite par le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie (environ 2.600 avant J.C.) et père du pharaon Khéops, qui a lui-même donné son nom à l’une des plus célèbres pyramides égyptiennes.

L’Egypte compterait pas moins de 123 pyramides découvertes à ce jour, a précisé à l’AFP Zahi Hawass, archéologue de renom et ancien ministre des Antiquités. Pour cet expert, les vestiges découverts à Dahchour semblent indiquer que le monument appartenait «à une reine, qui aurait été enterrée près de son mari ou de son fils». «L’espoir maintenant, c’est de retrouver toute inscription qui puisse dévoiler l’identité de la propriétaire de cette pyramide: on pourrait découvrir le nom d’une reine jusqu’alors inconnue, ce serait une addition pour l’histoire», s’enthousiasme Zahi Hawass.

Égypte : une tombe et une momie d’un haut dignitaire exhumées

Le cadavre retrouvé serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents de son époque. Ministère égyptien des antiquités

Des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.

La petite ville multimillénaire d’Assouan réserve encore bien des surprises aux archéologues. Lors d’une fouille, des chercheurs espagnols ont déniché une tombe vieille d’environ 4 000 ans. Selon le site Egyptian Streets, le tombeau ayant échappé aux ravages du temps et des pillards renferme encore de nombreux trésors.
Il s’agit d’un site funéraire contenant entre autres, un cercueil en cèdre protégeant une momie pas encore totalement identifiée. Cependant, les archéologues ont traduit les inscriptions gravées sur le sarcophage et ont estimé que le cadavre serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents d’Égypte sous le règne du pharaon Senwosret II.
Connaître le mode de vie de la noblesse égyptienne

«Cette découverte est très importante car elle nous renseigne sur le mode de vie d’individus qui existaient dans l’ombre des puissants en ce temps-là», a expliqué au site égyptien, Mahmoud Afifi, le chef du département des antiquités au Caire. «Il y a d’habitude très peu voire aucune information sur ces personnes qui entourent les dépositaires du pouvoir», a-t-il ajouté.
Les archéologues espagnols ont exhumé de ce tombeau énormément d’objets intacts. Il y avait surtout de la poterie, des ustensiles funéraires et de nombreux modèles en bois censés représenter des bateaux sépulcraux ainsi que des scènes de la vie courante.
Optimistes, les chercheurs pensent pouvoir découvrir de nouveaux tombeaux. Leur précédente expédition leur avait permis de déceler une douzaine de sites funéraires également indemnes dans une région proche d’Assouan.
Des restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) ont été découverts dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire. Il semblerait que le sol égyptien n’a pas encore livré tous ses secrets…

(source : http://www.lefigaro.fr/culture/)

Egypte : la statue trouvée n’est pas Ramsès

Les archéologues égyptiens viennent de confirmer que la grande statue découverte dans une banlieue pauvre du Caire, la semaine dernière n’est pas celle du Pharaon Ramsès 2 comme affirmé plutôt (voir ici).
L’effigie massive de quartzite découverte dans la boue sur le site d’Héliopolis, l’ancienne capitale égyptienne, serait celui d’un autre roi.
Le ministre égyptien des Antiquités, Khaled El-Enany, a déclaré que les hiéroglyphes inscrits sur la base de la statue de huit mètres comprennent l’un des cinq noms de Psamtek le premier, qui a régné au VIIe siècle avant JC, environ six cents ans après Ramsès.
Selon lui, ce serait la plus grande statue jamais découverte de l’ancienne Egypte.

 

Photo d'une ancienne statue du Pharaon Ramsès 2 prise en 2002 sur les piliers du temple de Luxor (illustration)
Photo d’une ancienne statue du Pharaon Ramsès 2 prise en 2002 sur les piliers du temple de Luxor

Des archéologues clament avoir découvert un colosse de Ramsès II

Au Caire, des archéologues ont annoncé avoir découvert un colosse du roi pharaon Ramsès II, qui a dirigé l’Egypte plus de 3000 ans avant notre ère.

Au cœur d’un bidonville du Caire, se cachait peut-être un trésor inestimable. Des archéologues égyptiens et allemands ont découvert une statue de huit mètres de haut immergée sous les eaux. Selon leurs dires, elle serait une représentation du fameux pharaon Ramsès II, qui a gouverné l’Egypte il y a plus de 3000 ans (1279 à 1213 avant JC). La découverte, considérée par le ministère des Antiquité égyptiennes comme «l’une des plus importantes de l’histoire», a été faite près des ruines du temple de Ramsès II, dans la ville antique d’Héliopolis.

«Mardi dernier, ils [les archéologues] m’ont appelé pour m’annoncer la découverte d’un colosse de roi, probablement Ramsès II, fabriqué en quartzite», a déclaré le ministre des Antiquité à l’agence Reuters, avant de poursuivre : «Nous avons trouvé le buste de la statue et la partie inférieure de la tête et maintenant, nous avons déterré la tête, trouvé la couronne et l’oreille droite ainsi qu’un fragment de l’œil droit».

L’identité de Ramsès II reste à être confirmée

Ce jeudi, archéologues, autorités et badauds étaient attroupés autour d’un tractopelle afin de regarder l’extraction des morceaux du colosse, à moitié enfoui dans la terre. La manœuvre a également permis de découvrir une statue calcaire de taille humaine du pharaon Seti II, le petit fils de Ramsès II (pas sur les photos), ce qui accentue les dires des archéologues quant à l’identité du colosse.

A lire : Découverte exceptionnelle de 66 statues vieilles de 3300 ans

Les experts vont désormais tenter d’extraire les morceaux restants des deux statues afin de restaurer l’ensemble. S’ils parviennent à confirmer que le colosse est une représentation du roi Ramsès II, la statue sera présentée à l’entrée du Grand Musée Egyptien du Caire, qui ouvrira ses portes en 2018.

 

(source : Paris Match)

 

 

Une tombe de scribe royal découverte en Egypte

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NÉCROPOLE. Voilà 3200 ans qu’elle attendait la visite des archéologues ! La tombe d’un haut fonctionnaire de l’Egypte pharaonique vient d’être mise au jour par une équipe japonaise dans la nécropole de Thèbes, près de Louxor en Egypte. (la suite de l’article, c’est par ici)