Egypte : les vestiges d’une pyramide de 3.700 ans découverts dans le sable

Les restes d’une pyramide datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.) ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, en Egypte.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie, ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud du Caire.

L’Egypte antique n’a décidément pas encore révélé tous ses secrets. D’antiques blocs de pierre appartenant aux vestiges d’une nouvelle pyramide, vieille de 3.700 ans, ont ainsi été récemment découvertes dans le sable au sud du Caire, a révélé le ministère égyptien des Antiquités.

Les restes du monument funéraire, datant de la XIIIe dynastie (1.802-1.640 avant J.-C.), ont été retrouvés dans la nécropole du site archéologique de Dahchour, au sud de la capitale, a précisé le ministère dans un communiqué. Sur les premières photos fournies par le ministère, on peut voir des blocs de pierres entourés de sable et le début d’un corridor qui semble s’enfoncer dans le sol.

Plus de 120 pyramides répertoriées

Les fouilles en sont encore à leurs débuts et la taille exacte de la pyramide originelle n’a pas encore pu être établie. Les archéologues ont toutefois découvert «un corridor conduisant à l’intérieur de la pyramide, prolongé par une rampe, et l’entrée d’une pièce», selon ce texte. Ils ont également retrouvé un petit bloc en albâtre noirci, affichant des inscriptions en hiéroglyphes. Mais aussi un linteau de granit et des blocs de pierre, qui permettent d’en savoir plus sur «l’architecture interne de la pyramide».

«L’équipe va poursuivre les fouilles sur le site pour mettre au jour le reste» de la pyramide, explique le communiqué. La découverte a été effectuée près de la pyramide rhomboïdale de Dahchour, construite par le pharaon Snéfrou, fondateur de la IVe dynastie (environ 2.600 avant J.C.) et père du pharaon Khéops, qui a lui-même donné son nom à l’une des plus célèbres pyramides égyptiennes.

L’Egypte compterait pas moins de 123 pyramides découvertes à ce jour, a précisé à l’AFP Zahi Hawass, archéologue de renom et ancien ministre des Antiquités. Pour cet expert, les vestiges découverts à Dahchour semblent indiquer que le monument appartenait «à une reine, qui aurait été enterrée près de son mari ou de son fils». «L’espoir maintenant, c’est de retrouver toute inscription qui puisse dévoiler l’identité de la propriétaire de cette pyramide: on pourrait découvrir le nom d’une reine jusqu’alors inconnue, ce serait une addition pour l’histoire», s’enthousiasme Zahi Hawass.

Égypte : une tombe et une momie d’un haut dignitaire exhumées

Le cadavre retrouvé serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents de son époque. Ministère égyptien des antiquités

Des archéologues espagnols ont trouvé un vaste tombeau proche d’Assouan. Il contenait de nombreuses poteries, des ustensiles funéraires et surtout la momie d’un homme qui pourrait avoir appartenu à une très puissante famille. Une découverte très intéressante pour étudier la noblesse égyptienne au temps des pharaons.

La petite ville multimillénaire d’Assouan réserve encore bien des surprises aux archéologues. Lors d’une fouille, des chercheurs espagnols ont déniché une tombe vieille d’environ 4 000 ans. Selon le site Egyptian Streets, le tombeau ayant échappé aux ravages du temps et des pillards renferme encore de nombreux trésors.
Il s’agit d’un site funéraire contenant entre autres, un cercueil en cèdre protégeant une momie pas encore totalement identifiée. Cependant, les archéologues ont traduit les inscriptions gravées sur le sarcophage et ont estimé que le cadavre serait celui du frère de Sarenput II, l’un des gouverneurs les plus influents d’Égypte sous le règne du pharaon Senwosret II.
Connaître le mode de vie de la noblesse égyptienne

«Cette découverte est très importante car elle nous renseigne sur le mode de vie d’individus qui existaient dans l’ombre des puissants en ce temps-là», a expliqué au site égyptien, Mahmoud Afifi, le chef du département des antiquités au Caire. «Il y a d’habitude très peu voire aucune information sur ces personnes qui entourent les dépositaires du pouvoir», a-t-il ajouté.
Les archéologues espagnols ont exhumé de ce tombeau énormément d’objets intacts. Il y avait surtout de la poterie, des ustensiles funéraires et de nombreux modèles en bois censés représenter des bateaux sépulcraux ainsi que des scènes de la vie courante.
Optimistes, les chercheurs pensent pouvoir découvrir de nouveaux tombeaux. Leur précédente expédition leur avait permis de déceler une douzaine de sites funéraires également indemnes dans une région proche d’Assouan.
Des restes de statues présentées comme celles de pharaons de la XIXe dynastie (XIIIe siècle avant J.-C.) ont été découverts dans une fosse à proximité du temple de Ramsès II, dans la banlieue du Caire. Il semblerait que le sol égyptien n’a pas encore livré tous ses secrets…

(source : http://www.lefigaro.fr/culture/)

Découverte d’une statue de reine dans un temple en Égypte

Une équipe d’archéologues européens a découvert une statue finement sculptée dans le temple funéraire d’Amenhotep III situé à proximité de Louxor en Égypte. Selon eux, elle représenterait la reine Tiyi, épouse du pharaon et grand-mère de Toutankhamon.

Quelques semaines seulement après la découverte de deux statues pharaoniques près d’un temple en Égypte, c’est une nouvelle merveille que les archéologues viennent de mettre au jour. À Kôm el-Hettan, sur la rive ouest du Nil face à Louxor, ils ont déniché par hasard une statue en albâtre remarquablement bien sculptée.

L’équipe européenne réalisait des fouilles dans le temple funéraire d’Amenhotep III et était en train de soulever la partie inférieure d’une imposante statue du pharaon lorsque la sculpture inconnue est apparue. Plus petite (à peu près de taille humaine d’après les photos), celle-ci était cachée derrière la jambe droite du colosse.

La statue d’une reine ?

D’après le Dr. Hourig Sourouzian qui a dirigé les fouilles, la statue est dans un très bon état de conservation, certaines couleurs ayant même été préservées. Ceci a permis aux archéologues de suggérer qu’elle représente probablement une reine et plus précisément la reine Tiyi, l’épouse d’Amenhotep III.

Amenhotep III est le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie. Il a régné aux alentours de -1390 à -1352 et est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands bâtisseurs de l’Égypte antique. Il est notamment à l’origine de la construction du célèbre temple d’Amon à Louxor. Devenue grande épouse royale vers -1388, Tiyi a eu plusieurs enfants avec Amenhotep dont Akhénaton, lui-même père de Toutânkhamon.

Morte aux alentours de -1340, la momie de la reine a été mise au jour en 1898 par l’égyptologue français Victor Loret dans la Vallée des Rois. Pour l’heure, l’identité de la statue reste difficile à confirmer avec certitude mais le Dr. Khaled El-Enany, ministre des Antiquités égyptien, a décrit la sculpture vieille de 3.400 ans comme «magnifique, remarquable et unique».

L’un des plus grands complexes funéraires

Le ministre a en effet expliqué que c’est la première fois qu’une statue en albâtre de Tiyi est découverte dans le temple. Par le passé, seules des sculptures de la reine en quartzite avaient été mises au jour. Un travail de restauration sera prochainement mené sur la statue afin d’en savoir plus.

Le temple d’Amenhotep à Kôm el-Hettan est connu depuis plusieurs décennies mais les fouilles récentes ont permis d’y faire de précieuses découvertes dont plusieurs statues colossales. À son époque, ce temple était probablement le plus grand complexe funéraire jamais construit à Thèbes. Il devait s’étendre sur une surface dépassant celle de cinq terrains de football, d’après le World Monument Fund.

Néanmoins, le complexe ayant été bâti très près du Nil, les eaux du fleuve l’ont rapidement dégradé. Il aurait également été victime d’un séisme en 27 avant notre ère et des pilleurs qui en ont dérobé les pierres et les statues. Même s’il n’en reste que des ruines, le temple n’a semble-t-il pas révélé tous ses secrets et les archéologues espèrent y faire d’autres découvertes.

 

(source : http://m.fr.canoe.ca)

Egypte : la statue trouvée n’est pas Ramsès

Les archéologues égyptiens viennent de confirmer que la grande statue découverte dans une banlieue pauvre du Caire, la semaine dernière n’est pas celle du Pharaon Ramsès 2 comme affirmé plutôt (voir ici).
L’effigie massive de quartzite découverte dans la boue sur le site d’Héliopolis, l’ancienne capitale égyptienne, serait celui d’un autre roi.
Le ministre égyptien des Antiquités, Khaled El-Enany, a déclaré que les hiéroglyphes inscrits sur la base de la statue de huit mètres comprennent l’un des cinq noms de Psamtek le premier, qui a régné au VIIe siècle avant JC, environ six cents ans après Ramsès.
Selon lui, ce serait la plus grande statue jamais découverte de l’ancienne Egypte.

 

Photo d'une ancienne statue du Pharaon Ramsès 2 prise en 2002 sur les piliers du temple de Luxor (illustration)
Photo d’une ancienne statue du Pharaon Ramsès 2 prise en 2002 sur les piliers du temple de Luxor

Les chercheurs dévoilent un nouveau secret de la Grande pyramide de Gizeh

La pyramide de Khéops, l’une des sept merveilles du monde n’est pas si parfaite que cela. C’est la conclusion que des chercheurs révèlent grâce à une étude minutieuse. En effet, la base de cette construction vieille de 4500 ans ne formerait pas vraiment un carré. Malgré des siècles d’étude, l’une des sept merveilles du monde recèle encore bien des secrets. La pyramide de Khéops cache en effet un défaut de construction. Cette découverte vient d’être annoncée par une équipe internationale dirigée par l’ingénieur Glen Dash et l’égyptologue Mark Lehner qui pilote l’Ancient Egypt Research Associates (AERA). Depuis 30 ans, l’AERA a cartographié et fouillé le plateau de Gizeh où se dresse la pyramide. Mais les spécialistes n’avaient encore jamais précisément mesurer la base de l’édifice. C’est désormais chose faite et les résultats ont révélé que la pyramide n’était pas aussi parfaite qu’on ne pensait. Des côtés inégaux Pour déterminer la taille précise de la pyramide, les chercheurs ont analysé les restes de sa partie extérieure. En effet, la pyramide repose sur une base, la plateforme où ont ensuite été posés les blocs de pierre maintenant apparents et le placage en calcaire blanc. Ce dernier est encore visible sur de petites parties du monument mais il a globalement été détruit au cours des siècles. L’équipe mixte a analysé les traces présentes sur la plateforme et relevé 84 points de mesures sur l’ensemble des côtés d’environ 230 mètres chacun. L’objectif était de déterminer la taille globale du placage à son apogée. Ils ont utilisé pour cela une méthode statistique appelée régression linéaire multiple qui a permis de constater que la taille des côtés variaient légèrement. En effet, 14 centimètres manquent à l’est de la pyramide sur les 230 mètres prévus. Tandis que ce côté mesurait entre 230,295 et 230,373 mètres, la face ouest elle, affichait originellement une taille comprise entre 230,378 et 230,436 mètres. Ses données suggèrent ainsi que la base ne forme en réalité par un carré parfait. Une merveille intacte Cependant, cette découverte ne remet pas en cause la précision des mesures des Égyptiens dès l’antiquité. En effet, construite sous le règne du pharaon Khéops il y a plus de 4500 ans, la précision obtenue tant dans la forme que dans l’orientation reste impressionnante. Sans oublier que c’est la dernière des sept merveilles du monde encore debout. « Les données montrent que les Égyptiens possédaient des capacités assez remarquables pour leur temps », écrit Glen Dash dans un rapport repris par LiveScience. « Nous ne pouvons que spéculer de la façon dont les Égyptiens ont pu créer ces lignes avec autant de précision en utilisant seulement les outils dont ils disposaient à l’époque ». Les chercheurs prévoient maintenant de continuer à analyser les données et d’en collecter de nouvelles afin d’obtenir davantage d’informations sur le design et la construction de la Grande pyramide.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/pyramide/les-chercheurs-devoilent-un-nouveau-secret-de-la-grande-pyramide-de-gizeh_art38198.html#
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Des archéologues clament avoir découvert un colosse de Ramsès II

Au Caire, des archéologues ont annoncé avoir découvert un colosse du roi pharaon Ramsès II, qui a dirigé l’Egypte plus de 3000 ans avant notre ère.

Au cœur d’un bidonville du Caire, se cachait peut-être un trésor inestimable. Des archéologues égyptiens et allemands ont découvert une statue de huit mètres de haut immergée sous les eaux. Selon leurs dires, elle serait une représentation du fameux pharaon Ramsès II, qui a gouverné l’Egypte il y a plus de 3000 ans (1279 à 1213 avant JC). La découverte, considérée par le ministère des Antiquité égyptiennes comme «l’une des plus importantes de l’histoire», a été faite près des ruines du temple de Ramsès II, dans la ville antique d’Héliopolis.

«Mardi dernier, ils [les archéologues] m’ont appelé pour m’annoncer la découverte d’un colosse de roi, probablement Ramsès II, fabriqué en quartzite», a déclaré le ministre des Antiquité à l’agence Reuters, avant de poursuivre : «Nous avons trouvé le buste de la statue et la partie inférieure de la tête et maintenant, nous avons déterré la tête, trouvé la couronne et l’oreille droite ainsi qu’un fragment de l’œil droit».

L’identité de Ramsès II reste à être confirmée

Ce jeudi, archéologues, autorités et badauds étaient attroupés autour d’un tractopelle afin de regarder l’extraction des morceaux du colosse, à moitié enfoui dans la terre. La manœuvre a également permis de découvrir une statue calcaire de taille humaine du pharaon Seti II, le petit fils de Ramsès II (pas sur les photos), ce qui accentue les dires des archéologues quant à l’identité du colosse.

A lire : Découverte exceptionnelle de 66 statues vieilles de 3300 ans

Les experts vont désormais tenter d’extraire les morceaux restants des deux statues afin de restaurer l’ensemble. S’ils parviennent à confirmer que le colosse est une représentation du roi Ramsès II, la statue sera présentée à l’entrée du Grand Musée Egyptien du Caire, qui ouvrira ses portes en 2018.

 

(source : Paris Match)

 

 

Découverte exceptionnelle de 66 statues vieilles de 3300 ans

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Le ministère des antiquités égyptiennes a déclaré que 66 statues de la déesse Sekhmet avaient été découvertes dans le temple du neuvième pharaon d’Egypte, Amenhotep III.

Nouvelle trouvaille sous le sable égyptien. Des chercheurs ont annoncé mercredi avoir découvert 66 statues bien conservées de la déesse Sekhmet, dans le temple du neuvième pharaon Amenhotep III, qui subit actuellement une restauration, a déclaré le ministère des Antiquités égyptiennes sur sa page Facebook. L’une d’elles mesure près de deux mètres de haut pour un-demi mètre de large. «Chaque statue est un chef-d’œuvre de la sculpture, combinant la tête d’un lion avec le corps d’une femme qui porte une perruque et une longue robe ajustée», a déclaré le ministre Mahmoud Afifi.

Sekhmet était considérée comme une déesse puissante et l’ancien pharaon aurait demandé à ce que de nombreuses statues soient érigées pour protéger son temple du danger. Notons que chacune des 66 statues est faite en pierre de diorite, un matériau solide également utilisé lors de la construction de temples. C’est probablement grâce à cela qu’elles ont pu résister aux années et au tremblement de terre qui a détruit le tombeau d’Amenhotep III (rappelons que ce pharaon régnait aux alentours de 1391 avant JC).

Dans la partie centrale du temple, les chercheurs ont également découvert une statue royale sans tête qui est censée représentée le pharaon. Pour l’heure, toutes les trouvailles ont été emmenées dans des musées pour être restaurées. Une fois que les équipes de restauration auront achevé leur travail, elles retourneront dans le temple d’Amenhotep III.

(source : Paris Match)

Une tombe de scribe royal découverte en Egypte

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NÉCROPOLE. Voilà 3200 ans qu’elle attendait la visite des archéologues ! La tombe d’un haut fonctionnaire de l’Egypte pharaonique vient d’être mise au jour par une équipe japonaise dans la nécropole de Thèbes, près de Louxor en Egypte. (la suite de l’article, c’est par ici)